TPE-IVG-Melissa-Claire - TPE-IVG-2011http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.frVoici notre blog pour présenter notre TPE sur les IVG. Nous nous appelons Claire et Mélissa, nous sommes en classe de 1èreES et ce travail est un travail noté. Merci de donner vos avis et idées.CowblogfrSat, 22 Jan 2011 00:47:51 +0100180http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/bienvenue-3080175.htmlBienvenueBienvenue sur notre blog, où nous allons vous parler de notre TPE dont le sujet est les IVG.

Pourquoi les IVG ? Nous sommes deux jeunes filles qui s'intéressent à l'actualité. C'est un sujet qui autrefois était tabou et qui, aujourd'hui, sort peu à peu de l'ombre. C'est pourquoi, dans le thème de la famille, nous avons décidé de parler des Interruptions Volontaires de Grossesse, qui allie les matières SVT et Economie/Social.

Pourquoi sur Internet ?
Nous avons choisi ce support car nous avons découvert d'autres blog qui servaient de support à des TPE et nous avons trouvé cette idée très originale. De plus, cela permet d'être créatif, tout en partageant nos travaux à un grand nombre de personnes. Ainsi, notre blog ne sera pas uniquement lu et vu par nos professeurs, mais par l'ensemble de la communauté des internautes.

Qui sommes-nous ? Nous sommes deux élèves de 1ère ES du Lycée Paul Rey de Nay (64), Claire et Mélissa.

Bonne visite sur notre blog.

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http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/commentaires-3080175.htmlSat, 22 Jan 2011 00:47:00 +0100http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/bienvenue-3080175.html
http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/introduction-3080174.htmlIntroductionNotre travail personnel encadré est tourné vers le thème de la famille, et plus particulièrement sur les grossesses non prévues, qui entrainent pour la majorité un recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG). Grâce à sa légalisation, l'intervention à été médicalisée en France avant 10 semaines de grossesse. Depuis que cette loi a été promulguée, l'avortement a fait l'objet de nombreux progrès médicaux. Cependant notre société se voit désormais confrontée au problème de la prévention efficace de la contraception qui pourrait éviter toutes ces grossesses non prévues. Mais au contraire de ce que l'on pourrait penser, le taux d'IVG ne cesse de croitre.
Nous nous sommes donc posé la question suivante:

Comment se fait-il que malgré le développement de l'accès à la contraception, le nombre d' IVG ne cesse d'augmenter?

Nous allons monter dans une première partie que la contraception est facilement accessible de nos jours, mais qu'il y a de plus en plus de femmes qui ont recours à l' IVG. Dans un second temps nous tenterons d'expliquer ce phénomène.
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http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/commentaires-3080174.htmlSat, 22 Jan 2011 00:46:00 +0100http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/introduction-3080174.html
http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/i-malgre-l-acces-a-la-contraception-le-taux-d-ivg-augmente-3080172.htmlI- Malgré l'accès a la contraception, le taux d'IVG augmenteDans cette partie, nous allons voir que, malgré un large panel de moyens contraceptifs, le nombre d'IVG ne cesse de croître.
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http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/commentaires-3080172.htmlSat, 22 Jan 2011 00:44:00 +0100http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/i-malgre-l-acces-a-la-contraception-le-taux-d-ivg-augmente-3080172.html
http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/a-l-evolution-de-la-pratique-contraceptive-3080171.htmla/ L'évolution de la pratique contraceptiveLa contraception médicalisée a été autorisée en France en 1967 avec la loi Neuwirth, et depuis cette date, son usage s'est diffusé au cours des deux décennies suivantes.
La loi Neuwirth est une loi française autorisant la contraception orale. Votée par l'assemblée le 28 décembre 1967, elle n'est appliquée qu'à partir de 1972 à cause de nombreux freinages de l'administration. Proposée par le député Lucien Neuwirth, elle abroge la loi du 31 juillet 1920 qui interdisait toute contraception. Avant l'arrivée de la loi Neuwirth, les femmes pratiquaient une méthode dite « naturelle », qui consistait à éviter les rapports sexuels en période d'ovulation. Mais sa fiabilité n'est toute fois pas excellente en raison de la possibilité à tout moment de la survenue d'une ovulation...
La contraception orale est désormais autorisée par cette loi mais n'est pas remboursée par la Sécurité sociale. Sa légalisation avait été évoquée par les déclarations de François Mitterrand en sa faveur lors de la campagne des élections présidentielles de 1965.Il faudra donc attendre le 5 décembre 1974 pour que la contraception soit véritablement libéralisée et remboursée par la Sécurité Sociale.

L'avortement n'est pas concerné par la loi Neuwirth et reste totalement interdit jusqu'à la promulgation de la loi Veil le 17 janvier 1975 qui prévoit une dépénalisation de l'avortement sous conditions. Mais nous parlerons de l'évolution du recours aux IVG un peu plus tard...
L'évolution de la pratique contraceptive s'est traduite par une réduction du nombre de grossesses non prévues jusqu'à la fin des années 1980 et par une fréquence qui reste ensuite stable au cours des années 1990.
Ainsi, l'indice conjoncturel d'avortements est passé de 0.66 avortement par femme (en moyenne pour l'année 1976), à 0.49 avortement en 1990. Cet indice est ensuite resté stable jusqu'en 1997. La diminution du recours à l'IVG atteste donc du succès des méthodes de contraception en France.
Mais on remarque dans les années récentes, (aux alentours de 2004) que le recours à l'IVG en cas de grossesse non prévue augmente. En effet le taux d'avortements est de 14.3 IVG pour 1000 femmes de 15 à 49 ans en 2005, un chiffre très élevé par rapport aux autres pays de l'Ouest.
40 ans après sa législation, la contraception généralisée en France se traduit plus fortement par l'utilisation de la pilule, la stérilisation étant très peu répandue contrairement à la plupart des autres pays. La contraception orale est donc actuellement la méthode la plus utilisée (1 femme sur 3 l'utilise). Avec 36% d'utilisatrices d'âge fécond, c'est-à-dire entre 29 et 40 ans.On remarque que cette méthode est dite maximale chez les jeunes, avec 59% d'utilisatrices, puis décroit ensuite avec l'âge. Pendant de longues années, un certain nombre d'accidents lui ont été imputés à tort : comme les apparitions de cancers etc...Actuellement, avec un recul de plusieurs années, on peut affirmer qu'une contraception orale correctement prescrite présente une très bonnes innocuité. Elle représente en outre, le moyen de contraception le plus efficace, et permet ainsi d'éviter un bon nombre de grossesses non désirée et d'IVG.
Mais, depuis le milieu des années 1980, la crainte de la maladie du SIDA a fait augmenté l'utilisation du préservatif (utilisation tout de même faible, avec environ 5% d'utilisateurs) qui est un bon moyen de contraception (lorsqu'ils sont bien utilisés évidemment) ainsi qu'une protection efficace contre les maladies sexuellement transmissibles... Leur efficacité est toutefois inférieure à celle de la contraception orale.

Les autres méthodes occupent une place beaucoup moins importantes comme par exemple l'abstinence périodique (4%) , et enfin retraits et autres méthodes (avec 2%).
Aujourd'hui 2 femme sur 3 (soit 69 %) utilisent une méthode contraceptive, 7% sont stériles (naturellement ou par opération) , 11% n'ont pas de partenaire sexuel, et 8% sont enceintes ou cherchent à le devenir.
Une autre évolution de la contraception qu'il faut retenir est celle de la contraception dite «d'urgence» ( la pilule du lendemain). Des dispositions légales très innovantes ont été mises en place par les lois de décembre 2000 et du 4 juillet 2001, pour que (et plus particulièrement) les adolescentes puissent se procurer plus facilement cette pilule. Il s'agit de la délivrance de la contraception d'urgence sans prescription médicale. Cette mesure a été associée à deux autres mesures pour favoriser l'utilisation de la contraception d'urgence par les adolescentes :
- délivrance gratuite de la pilule du lendemain par les infirmières scolaires dans les collèges comme les lycées en cas d'urgence.
- délivrance gratruite également, dans les pharmacies, pour les mineures (les jeunes n'ont pas, dans ce cas là, à justifier ni leur identité ni leur âge).
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http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/commentaires-3080171.htmlSat, 22 Jan 2011 00:43:00 +0100http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/a-l-evolution-de-la-pratique-contraceptive-3080171.html
http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/b-hausse-du-nombre-d-interruption-volontaire-de-grossesse-3080169.htmlb/Hausse du nombre d' interruption volontaire de grossesseLoi française :
L'avortement a été légalisé selon certaines conditions depuis les lois du 17 janvier 1975 (dite Veil) du 31 décembre 1979 (dite Pelletier) et du 4 juillet 2001 suspendant ainsi les effets de l'article 317 du Code pénal français qui interdisait cet acte.

L'interruption volontaire de grossesse est autorisé lorsqu'elle est demandée par une femme majeure s'estimant en état de détresse, avant la 12ème semaine de grossesse, soit la 14ème semaine d'aménorrhée. L'état de détresse est une notion subjective laissée à la libre interprétation de la femme. Elle n'a pas besoin de l'avis de mari, si elle est mariée.
Pour les patientes mineures, le médecin doit s'efforcer dans l'intérêt de celles-ci, de favoriser le dialogue avec au moins l'un des parents, ou du représentant légal (tutelle, juge pour enfants) afin d'obtenir leur consentement à l'IVG. Si la jeune femme mineure désire garder le secret ou si le consentement n'est pas obtenu, l'IVG peut être pratiquée à la demande de l'intéressée qui doit se faire accompagner dans sa démarche par la personne majeure de son choix. Pour les patientes étrangères et les réfugiées politiques, une justification de résidence en France n'est pas exigée. L'IVG est remboursée par la Sécurité sociale. Elle est strictement tarifiée.
Les femmes sans couverture sociale, ou qui rencontrent des difficultés financières, peuvent bénéficier de la prise en charge des frais (en partie ou en totalité) au titre de l'aide médicale de l'État. Une assistante sociale de l'établissement où sera pratiquée l'IVG pourra apporter une aide pour les démarches nécessaires.

PROCEDUE LEGALE

Consultation initiale
Le médecin sollicité est en droit de refuser la demande mais il doit en informer la patiente et la diriger vers un autre médecin, ou vers un établissement pratiquant les IVG. Tout médecin est habilité à faire la consultation initiale mais il doit:
_ pratiquer un examen gynécologique complet : pour confirmer la grossesse et préciser l'âge de gestation au besoin en s'aidant d'examens complémentaires. Les antécédents médicaux, chirurgicaux et gynéco-obstétricaux sont détaillés. Il faut insister sur tous les éléments permettant de définir la date de fécondation : date des dernières règles normales, la durée du cycle menstruel spontané, la méthode contraceptive utilisée et les motifs de son interruption récente. La loi n'impose aucun examen particulier. S'il y a un doute sur l'existence de la grossesse, ou la localisation de cette grossesse, le seul examen utile reste l'échographie, par voie abdominale ou mieux encore par voie vaginale.
_ informer clairement et d'une façon adaptée la patiente sur les méthodes d'interruption volontaire de grossesse : sans occulter les risques potentiels liés à la pratique de l'IVG.
_ la renseigner sur les avantages et aides sociales : auxquelles elle a droit si elle garde sa grossesse.
_ rédiger un certificat : attestant que la patiente demande une IVG et qu'elle se trouve dans les délais légaux.

Seconde consultation médicale :
L'IVG ne peut avoir lieu qu'après un délai de réflexion de 8 jours à la suite de la première demande. Ce délai peut être réduit à deux jours (procédure d'urgence) si le terme de 12 semaines risque d'être dépassé. Si la femme persiste dans sa demande, elle la confirme par écrit lors de la deuxième consultation. A l'occasion ou préalablement à la deuxième consultation médicale, un entretien d'information,de soutient et d'écoute, doit pouvoir être proposé systématiquement et réalisé pour les femmes qui souhaiteraient en bénéficier. Cet entretien est gratuit et peut de dérouler dans un centre de planification familial. Le but de cet entretien est de permettre à la femme de s'exprimer librement avec une personne formée qui écoutera, apportera les informations nécessaires sur toutes les possibilités qui s'offrent à elle. La réalisation de chaque IVG entraine une déclaration anonyme par le médecin qui la pratique.

TECHNIQUES D'INTERRUPTION DE GROSSESSE

La méthode la plus employée, quel que soit l'âge de la grossesse dans les délais prévus par la loi, reste l'aspiration utérine classique. Cependant, avant 7 semaines d'aménorrhée, l'IVG médicamenteuse peut être utilisée.
Comme nous pouvons le constater avec l'histogramme en annexe ..., dès 1975, des efforts sont consentis pour fournir des services d'interruption de grossesse accessibles sur l'ensemble du territoire français. Malgré ces efforts, à la fin des années 90 on constatait encore des problèmes d'accès à l'avortement. On a remédié à ces difficultés avec la loi de 2001. La mise en place de ces nouvelles dispositions ont effectivement permis de faciliter l'accès des femmes à l'avortement. En effet depuis 2001, en partant de l'hypothèse que la durée de gestation au moment de l' IVG est un indicateur des facilités d'accès aux services d' IVG, on voit que les femmes subissent cette interruption de grossesse de plus en plus tôt (au niveau du nombre de semaines de gestation).

Avec le graphique en annexe ... nous pouvons voir que le recours à l’IVG a augmenté depuis 1975 : le taux oscille autour de 14 avortements annuels pour 1 000 femmes de 15-49 ans, soit environ 200 000 IVG chaque année ; on estime que près de 40% des femmes y auront recours dans leur vie. Cette stabilité globale semble, toutefois, masquer une hausse des taux chez les moins de 25 ans. Il ne faudrait pas en déduire que la contraception n’a aucun effet sur le recours à l’IVG. Mais la liaison est complexe, le recours à l’IVG étant un processus résultant de la succession de plusieurs événements. Il faut d’abord que la femme ait des rapports sexuels alors qu’elle ne souhaite pas être enceinte, ensuite, qu’elle n’utilise pas de méthode pour éviter une grossesse ou qu’elle connaisse un échec de contraception. Face à une grossesse non prévue, il faut qu’elle choisisse de l’interrompre plutôt que de la poursuivre,et qu’elle accède à temps au système de soins dans le contexte prévu par la loi : terme de la grossesse, lieu de l’intervention, etc. Les femmes exposées au risque de grossesse ne sont pas plus nombreuses aujourd’hui que dans les années 1970 : l’âge au premier rapport sexuel n’a que légèrement diminué, la fréquence des rapport sexuels est restée stable et la proportion de femmes sans enfant également. Quant aux femmes exposées au risque de grossesse non prévue, elles sont moins nombreuses qu’il y a quelques années en raison d’une plus grande diffusion de la contraception moderne : en 1978, 52% des femmes «à risque » utilisaient une méthode médicale (pilule ou stérilet) et la proportion est aujourd’hui de 82 %. Il en est résulté une diminution du nombre de grossesses non prévues qui représentaient 46 % des grossesses vers 1975, 36 % quinze ans plus tard, 33 % aujourd’hui. Un recours plus fréquent à l’IVG en cas de grossesse non prévue.

Si l’on considère que l’évolution des conditions d’accès à l’IVG n’a guère eu d’impact sur la demande des femmes, la stabilité des taux d’ IVG semble bien alors traduire une hausse de la propension à recourir à l’avortement en cas de grossesse non prévue. Alors que quatre grossesses non prévues sur dix (41 %) se terminaient par une IVG en 1975, c’est le cas de six sur dix aujourd’hui (62 %). La tendance semble particulièrement marquée chez les très jeunes femmes : elles recourent plus souvent à l’IVG depuis une dizaine d’années.


Un contexte français paradoxal :
La diffusion massive de la contraception n’a pas fait diminuer le nombre des IVG, stable aux environs de 200.000 par an, et le fonctionnement réel des dispositifs contredit trop souvent la volonté affichée de donner la priorité à une approche préventive. Ainsi, 40% des femmes en France auront recours à l’IVG à un moment donné de leur vie. Contraception ne signifie pas forcément non recours à l’IVG, une augmentation de 50% de prévalence de la contraception ne diminue que de 32% le nombre d’IVG. Car le paradoxe français résulte d’une couverture contraceptive étendue, constituée à 80 % par des méthodes délivrées sur prescription médicale, avec une forte prédominance de la contraception hormonale orale (pilule). 72% des IVG sont réalisées sur des femmes sous contraception, les méthodes et pratiques contraceptives doivent donc être adaptées à l’évolution des relations de couple.
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http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/commentaires-3080169.htmlSat, 22 Jan 2011 00:37:00 +0100http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/b-hausse-du-nombre-d-interruption-volontaire-de-grossesse-3080169.html
http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/ii-explication-de-ce-paradoxe-3080167.htmlII - Explication de ce paradoxe.Cette partie va maintenant traiter des multiples raisons de recours à l'interruption volontaire de grossesse.
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http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/commentaires-3080167.htmlSat, 22 Jan 2011 00:35:00 +0100http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/ii-explication-de-ce-paradoxe-3080167.html
http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/a-le-manque-d-efficacite-de-la-contraception-3080166.htmla/ Le manque d'efficacité de la contraceptionL’analyse des causes d’IVG fait apparaître des taux d’échecs non négligeables de la contraception. Les données de l’enquête COCON permettent d’éclairer le paradoxe contraceptif français, à savoir la relative stabilité du recours à l’IVG dans un contexte de diffusion massive des méthodes médicalisées de contraception, dont l’efficacité est très élevée, sans comparaison avec celle des méthodes dites naturelles.
On a ainsi montré que les échecs de contraception restent fréquents : aujourd’hui encore une grossesse sur trois est qualifiée de « non prévue » (contre près d’une sur deux en 1975), qui donnera lieu, dans 60% des cas, à une IVG. Deux grossesses non prévues sur trois surviennent chez des femmes qui déclarent utiliser une contraception au moment de la survenue de ladite grossesse.
Cette couverture contraceptive reposait dans près de la moitié des cas sur une méthode de contraception médicalisée présentant une efficacité théorique très élevée (pilule ou stérilet) ce qui ne manque pas d’interroger.

Ces données traduisent les difficultés que les femmes rencontrent dans la gestion quotidienne de leur pratique contraceptive, difficultés qui se traduisent par des écarts fréquents d’observance ainsi que par des arrêts ou changements contraceptifs. L’étude des trajectoires contraceptives des femmes ayant recours à une IVG montre que la moitié d’entre elles avaient changé de contraception dans les 6 mois précédant l’échec.
L’examen (à partir des demandes d’IVG) des causes d’échec contraceptif fait apparaître des mauvaises utilisations, des arrêts pour des raisons diverses (effets indésirables, interruption de la relation, coût excessif ou rupture de stock), et des oublis. L’oubli de pilule constitue un phénomène fréquent : selon une étude action lancée sur 3 départements, 92% des utilisatrices de contraception orale avaient oublié de prendre leur pilule entre 1 et 5 fois dans les 6 mois précédents. D’autres études confirment l’importance du phénomène.

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http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/commentaires-3080166.htmlSat, 22 Jan 2011 00:33:00 +0100http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/a-le-manque-d-efficacite-de-la-contraception-3080166.html
http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/b-la-consommation-d-alcool-chez-les-jeunes-3080165.htmlb/ La consommation d'alcool chez les jeunesIl y a plusieurs raisons qui pourraient expliquer pourquoi le taux d'IVG ne diminue pas.
Comme nous pouvons le constater avec ces statistiques, le nombre d'IVG chez les jeunes est assez important avec 10 IVG sur 1000 femmes entre 15 et 17 ans, et de 27 pour 1000 femmes âgées de 20 à 24 ans.

Mais comment expliquer ce phénomène?
Pour commencer les jeunes (compris entre 15 et 24 ans) associent la plupart du temps l'alcool à la fête, le symbole par excellence de la rupture avec le quotidien. Résultat : les ivresses ont augmenté en fréquence et concernent plus de jeunes qu'auparavant. D'après un sondage établi en décembre 1999, 16% des jeunes s'étaient saoulés au cours du dernier mois. Un sur six, c'est beaucoup. Et parmi eux, 54% ont été ivres plus de deux fois. Pour un jeune sur dix, s'enivrer est en train de devenir une habitude ou presque....
Chaque année, les jeunes paient un lourd tribut à l’alcool. Accidents de la route, comportements violents, rapports non protégés, échec scolaire sont souvent la conséquence d’un verre de trop. Surtout pour les jeunes filles pour lesquelles les conséquences sont parfois lourdes à assumer en l'occurence la venue d'une grossesse non prévue.

En effet, nous avons constater que beaucoup de rapports non protégés chez les jeunes se font lors de soirées un peu trop arrosées...Des soirées qui se déroulent pour la plupart le samedi soir, ce qui pose donc un gros problème pour la prise de la pilule du lendemain (cf : article I-a : Evolution de la pratique contraceptive) car, comme nous le savons, la pharmacie est fermée le dimanche. De surcroît, la consommation d'alcool abusive qui entraine des vomissements, a aussi une répercussion sur la jeune fille sous contraception orale. Effectivement lors du rejet, la pilule n'étant pas totalement dissoute, ses effets sont annulés. Et le plus souvent la jeune femme étant ivre elle ne reprend pas un comprimé de suite.
En interrogeant les jeunes sur les conséquences liées à la consommation d’alcool, ils ont appris que les garçons qui buvaient éprouvent souvent plus de difficultés dans leurs relations avec leurs parents, dans leurs relations amoureuses ainsi qu’à l’école et vont même jusqu’à se battre. Les filles, de leur côté, affirment que leur consommation d’alcool les entraîne à se disputer avec leurs ami(e)s ou à poser des gestes qu’elles regretteront par la suite (mais, chez les deux sexes, on affirme s’être retrouvé dans une situation à caractère sexuel regrettable après avoir bu).
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http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/commentaires-3080165.htmlSat, 22 Jan 2011 00:29:00 +0100http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/b-la-consommation-d-alcool-chez-les-jeunes-3080165.html
http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/c-le-recul-des-pratiques-religieuses-3080163.htmlc/ Le recul des pratiques religieusesLes hommes d'église sont contre l'acte de l'avortement comme nous pouvons le constaté avec le Discours du Pape Jean Paul II :
« Très chers médecins catholiques, vous savez bien que votre mission incontournable est de défendre, de promouvoir et d'aimer la vie de chaque être humain, de son début à son déclin naturel. Aujourd'hui, malheureusement, nous vivons dans une société dans laquelle domine souvent une culture favorable à l'avortement, qui conduit à la violation du droit fondamental à la vie de l'enfant conçu, et une conception de l'autonomie humaine, qui s'exprime dans la revendication de l'euthanasie comme auto-libération d'une situation qui est devenue, pour une raison ou une autre, pénible. Vous savez qu'il n'est jamais licite pour le catholique de devenir le complice d'un présumé droit à l'avortement ou à l'euthanasie. La législation favorable à de tels crimes, étant intrinsèquement immorale, ne peut constituer un impératif moral pour le médecin,qui aura le droit de recourir à l'objection de conscience »

Cette pratique qualifié de «meurtre» par le clergé est tout de même très pratiquée durant ce siècle. Mais nous pouvons expliqué ce phénomène par le recul des pratiques religieuses. En effet, on assiste à cette tendance dès le XIX°ème siècle avec la déchristianisation et la laïcité des sociétés. De 1965 à 2000, l'ensemble de la pratique religieuse est assez conséquent, elle baisse .
Dans les années 2000 on comptait 15% alors qu'en 1965 on comptabilisait 35%. Effectivement, la pratique religieuse ne cesse de s'effondrer.

Dans la deuxième moitié du XIX°ème siècle un discours urbain dominant considère l'abandon de la religion comme un signe de progrès et une voie d'émancipation des individus.
Malgré les efforts de l' Église pour regagner ces croyants la baisse des pratiquants ne cesse de s'amplifier.

Donc, la religion a très peu d'influence sur la vie quotidienne des personnes, dès lors les femmes ne se soucient plus de ce « pêché» . Elles font de plus en plus le choix d'avorter en cas de grossesse non prévue qu'avant : elles n'ont pas les mêmes convictions qu'auparavant.
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http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/commentaires-3080163.htmlSat, 22 Jan 2011 00:22:00 +0100http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/c-le-recul-des-pratiques-religieuses-3080163.html
http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/d-le-statut-matrimonial-des-femmes-de-nos-jours-3080160.htmld/ Le statut matrimonial des femmes de nos joursLe statut matrimonial de la femme est un déterminant important de l'avortement. En effet, les femmes célibataires avortent plus que celles qui sont mariées, divorcées ou veuves. Cela s'explique davantage par le fait qu'elles ne veulent pas encore d'enfants car les grossesses hors mariages sont parfois mal acceptées dans certaines familles et sociétés ; ou parce qu'elles sont encore à l'école et ne veulent pas interrompre les études. Les mariées quant à elle avortent soit parce qu'elles ne veulent plus d'enfants ou pour espacer leurs naissances. Cette pratique peut en outre intervenir chez ces dernières à la suite d'une grossesse extra conjugale. Les femmes mariées ont déclaré dans leur majorité avoir avorté par oppression de l'entourage (55%), puis pour des raisons économiques dont le manque de moyens financiers (33,3%) et par contraintes professionnelles (4,5%). Les divorcées et les veuves le pratiquent, parce qu'elles ne se sont pas remariées ou qu'elles ne disposent pas de moyens financiers pour assumer la charge d'un enfant supplémentaire.

Cette série statistique ne fait que refléter l'évolution des moeurs matrimoniales et des naissances hors-mariage dans l'ensemble de la société et ne présente de ce fait qu'un intérêt limité au sujet de l'avortement en tant que tel.
Beaucoup de femmes célibataires qui ont recours à une IVG pratique un « vagabondage sexuel » : on connait tous des jeunes qui parfois ne comptent plus leurs partenaires ou leurs conquêtes. Il ne s’agit même plus d’avoir quelqu’un avec qui vivre pendant l’année universitaire. Dans les cas extrêmes cela relève du Donjuanisme.

Pour des raisons variées et souvent complexes, il arrive que telle ou telle se sente le besoin de vérifier sa virilité ou sa capacité de séduction dans des relations sexuelles. Il peut s’agir de se venger des hommes ou des femmes lorsqu’on a été trompé(e) et déçu(e) ; on peut être victime de la peur face à l’excès du devoir de réussite en matière de relations sexuelles… Tout cela de manière plus ou moins inconsciente bien sûr.

Ainsi, nous pouvons voir que le taux de femmes célibataires qui avortent (depuis 1976) ne fait qu'augmenter au fil des années et qu'il atteint environ 50% des femmes avortant en 2002.Un taux très élevé et qui ne cesse de croître...On peut clairement constater que ces femmes ont peur de faire face à cet «épreuve» (disent-elles) car « il serait difficile d'assumer la responsabilité d'un enfant seule »...nous avons là un exemple type de ce que pense une femme célibataire, pensant qu'elle ne peut pas surmonter cette « épreuve » et qui décide donc de s'orienter vers une interruption volontaire de grossesse.

Nous pouvons voir aussi dans ces statistiques un taux quand même assez haut des femmes mariées qui décident d'avoir recours à un avortement. Les motifs sont très variés et parfois difficilement compréhensibles : souvent le couple n’est pas encore clairement fixé comme tel, ou alors il est instable, ou brisé, ou sujet à des infidélités, la formation n’est pas encore achevée, un avenir financièrement incertain, la peur de devenir mère célibataire, la peur de dépendre de la famille (grands-parents) et autre..
Quant aux autres cas (femmes divorcées ou séparées...) on remarque que les taux sont tout de même assez stables et pas très élevés.

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http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/commentaires-3080160.htmlSat, 22 Jan 2011 00:14:00 +0100http://tpe-ivg-melissa-claire.cowblog.fr/d-le-statut-matrimonial-des-femmes-de-nos-jours-3080160.html