TPE-IVG-Melissa-Claire

TPE-IVG-2011

Samedi 22 janvier 2011 à 0:08

L’attitude des femmes après l’oubli de pilule témoigne d’un réel défaut d’information quant à la conduite à tenir dans ce genre de circonstances. Plus de la moitié d’entre elles auraient en ce cas une attitude les exposant à un risque de grossesse. Dans ce contexte, il est évident que l’efficacité de la contraception passe par une meilleure information et formation des femmes tant sur les mécanismes de fonctionnement de leur contraception que sur la conduite à tenir en cas d’accident. Le ou les prescripteurs (médecins généralistes ou gynécologues, personnels des centre de planification familiale, pharmaciens, notamment pour les méthodes ne nécessitant pas de prescription médicale comme le préservatif) ont un rôle essentiel à jouer de ce point de vue.
Une information claire devrait être donnée non seulement à chaque première prescription de contraception mais à chaque renouvellement. Pourtant trop peu de prescripteurs ont ou prennent le temps de la délivrer et surtout de vérifier qu’elle a été bien comprise et assimilée.

Un autre facteur qui pourrait expliquer ce manque d'information est au niveau de l'encadrement scolaire : en effet les obligations légales concernant l'éducation sexuelle ne sont que partiellement et inégalement appliquées. De plus, les jeunes femmes les plus touchées par l'exposition de grossesses non prévues sont le plus souvent des personnes qui se sont arrêtées à un niveau d'études relativement bas (généralement 3°) : c'est pour cela que le manque d'information est important dans certaines classes sociales (Tziganes, immigrés...).

Samedi 22 janvier 2011 à 0:05

Comme nous l'avons précédemment vu, le taux d 'IVG ne cesse d'augmenter malgré l 'accès à la contraception pour plusieurs raisons : l'augmentation de l'alcool chez les jeunes, le recul de la pratique religieuse, le manque d'information et le manque d'efficacité de la contraception etc...

Plus de 30 ans après la loi française dépénalisant sous certaines conditions l'avortement, l'IVG fait partie de la pratique courante gynécologique. Dans les prochaines années, la part de l'IVG ira avec certitude en augmentant.Par ailleurs, l'IVG restant un acte toujours affectivement important, sinon grave, dans la vie d'une femme, la prévention de l'IVG reste l'objectif médical absolu et nécessite des campagnes d'information sur la contraception notament chez les jeunes.

L'information et le conseil en matière de contraception font partie des éléments essentiels de santé publique.Ils doivent par ailleurs se tourner le plus souvent possible vers des produits remboursés, qui le plus souvent ne sont pas moins efficaces que les produits non remboursés. D'autre part cette information et ces conseils doivent commencer très tôt, dès l'adolescence afin d'atteindre au mieux ces objectifs.

Si l'accès aisé et égalitaire à l'IVG est en passe de devenir une réalité dans notre pays, elle restera toujours un échec et une épreuve pour celles qui y recourent.

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