TPE-IVG-Melissa-Claire

TPE-IVG-2011

Samedi 22 janvier 2011 à 0:14

Le statut matrimonial de la femme est un déterminant important de l'avortement. En effet, les femmes célibataires avortent plus que celles qui sont mariées, divorcées ou veuves. Cela s'explique davantage par le fait qu'elles ne veulent pas encore d'enfants car les grossesses hors mariages sont parfois mal acceptées dans certaines familles et sociétés ; ou parce qu'elles sont encore à l'école et ne veulent pas interrompre les études. Les mariées quant à elle avortent soit parce qu'elles ne veulent plus d'enfants ou pour espacer leurs naissances. Cette pratique peut en outre intervenir chez ces dernières à la suite d'une grossesse extra conjugale. Les femmes mariées ont déclaré dans leur majorité avoir avorté par oppression de l'entourage (55%), puis pour des raisons économiques dont le manque de moyens financiers (33,3%) et par contraintes professionnelles (4,5%). Les divorcées et les veuves le pratiquent, parce qu'elles ne se sont pas remariées ou qu'elles ne disposent pas de moyens financiers pour assumer la charge d'un enfant supplémentaire.

Cette série statistique ne fait que refléter l'évolution des moeurs matrimoniales et des naissances hors-mariage dans l'ensemble de la société et ne présente de ce fait qu'un intérêt limité au sujet de l'avortement en tant que tel.
Beaucoup de femmes célibataires qui ont recours à une IVG pratique un « vagabondage sexuel » : on connait tous des jeunes qui parfois ne comptent plus leurs partenaires ou leurs conquêtes. Il ne s’agit même plus d’avoir quelqu’un avec qui vivre pendant l’année universitaire. Dans les cas extrêmes cela relève du Donjuanisme.

Pour des raisons variées et souvent complexes, il arrive que telle ou telle se sente le besoin de vérifier sa virilité ou sa capacité de séduction dans des relations sexuelles. Il peut s’agir de se venger des hommes ou des femmes lorsqu’on a été trompé(e) et déçu(e) ; on peut être victime de la peur face à l’excès du devoir de réussite en matière de relations sexuelles… Tout cela de manière plus ou moins inconsciente bien sûr.

Ainsi, nous pouvons voir que le taux de femmes célibataires qui avortent (depuis 1976) ne fait qu'augmenter au fil des années et qu'il atteint environ 50% des femmes avortant en 2002.Un taux très élevé et qui ne cesse de croître...On peut clairement constater que ces femmes ont peur de faire face à cet «épreuve» (disent-elles) car « il serait difficile d'assumer la responsabilité d'un enfant seule »...nous avons là un exemple type de ce que pense une femme célibataire, pensant qu'elle ne peut pas surmonter cette « épreuve » et qui décide donc de s'orienter vers une interruption volontaire de grossesse.

Nous pouvons voir aussi dans ces statistiques un taux quand même assez haut des femmes mariées qui décident d'avoir recours à un avortement. Les motifs sont très variés et parfois difficilement compréhensibles : souvent le couple n’est pas encore clairement fixé comme tel, ou alors il est instable, ou brisé, ou sujet à des infidélités, la formation n’est pas encore achevée, un avenir financièrement incertain, la peur de devenir mère célibataire, la peur de dépendre de la famille (grands-parents) et autre..
Quant aux autres cas (femmes divorcées ou séparées...) on remarque que les taux sont tout de même assez stables et pas très élevés.

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